Haut perché

Et si c’était lui le futur porte-drapeau de la délégation tricolore à Paris ? Renaud Lavillenie en a tous les codes : un palmarès XXL, une histoire à part et une gueule de champion. Pourtant, rien ne prédestinait à ce que ce Charentais, au gabarit modeste et au patrimoine génétique néant, collectionne les titres européens et mondiaux dans sa discipline. A 37 ans et proche de la retraite, l’ex-recordman sort son autobiographie, intitulée « Je ne regrette (presque) rien » dans laquelle il raconte comment une simple perche lui a permis de s’élever comme athlète et comme homme. Sa passion chevillée au corps, il déroule les coulisses d’un sport qu’il a aidé à révolutionner, mais aussi ses exploits, ses doutes, sa famille, la concurrence de Mondo Duplantis, l’argent, ses échecs et son besoin de débrancher. Il y a comme de l’amour pour les sautoirs dans l’air !

Je ne regrette (presque) rien – Renaud Lavillenie – Editions Solar – 320 pages – 20,90 euros

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