Arrête-la si tu peux

Comment une passion peut sauver la vie. Anaïs Quemener respire, mange, dort course à pied lorsque le crabe décide de lui couper l’herbe sous le pied en 2015. S’en suit un éreintant marathon contre le temps, un combat contre un cancer très agressif qu’elle finit par remporter et qu’elle raconte avec courage et humilité dans Tout ce que je voulais c’était courir, sorti chez Flammarion. Cette nana-là impose le respect, sans jamais forcer sa nature, en expliquant comment la pratique de son sport lui a servi de thérapie. Comment il lui a servi d’allié dans les moments les plus difficile. Combien chausser les baskets malgré la maladie lui a permis de répondre à toutes ses questions. Ce récit est une ode au goût de l’effort, à la résilience, à l’optimisme, qui inspire, fascine et aidera certains à se donner un coup de pied aux fesses les jours où les grasses matinées gagnent leur duel face à l’envie de s’entraîner. Si le cardio de cette double championne de France de marathon ne s’envole jamais dans les tours sur le bitume, notre cœur de simple terrien termine, lui, cette lecture tout chamboulé.

Tout ce que je voulais c’était courir – Anaïs Quemener, avec la collaboration de Franck Berteau – Flammarion – 208 pages – 20 euros.

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