Barton, envers et contre tous

Joey Barton est aussi cash avec les mots que ballon au pied. L’enfant terrible du foot anglais adore aller au contact, sans toujours y mettre les formes. Pour son autobiographie, il a réalisé un joli effort de style pour retracer sa carrière et livrer sa vision bien personnelle d’un milieu qui l’a souvent rejeté. Car Barton, c’est toute l’Angleterre compressée dans 172 centimètres et 70 kilos. Avec ses hauts et ses bas. Ses coups de folies et ses coups d’éclats. Cet ouvrage, qui peut s’apparenter à une séance de thérapie, souligne encore plus la complexité du personnage, sorte de poète incompris à qui l’on a collé une image de bourrin sans cervelle. Ceux qui suivent le milieu de Burnley sur Twitter – 3 millions quand même – ne seront pas surpris de l’éloquence du garçon, car « Sweet and tender hooligan » est une chouette prolongation de ses proses sur les réseaux sociaux. Un exercice d’équilibriste rondement mené au terme duquel ni ses apôtres, ni ses détracteurs ne changeront d’avis sur le personnage.

Sweet and tender hooligan – Joey Barton – Hugo Sport – Paru le 23 mars 2017 – 20 euros.

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