Le passé du cyclisme fait à la fois sa beauté mais nourrit aussi son poison. On l’a encore vu récemment avec des personnages clivants comme Gianni Moscon, au coup de pédale aussi efficace que son uppercut, ou encore Mark Cavendish, pas le dernier pour se frotter aux grands gabarits du peloton dans l’emballage final. Ce dernier fait d’ailleurs partie des quarante mauvais garçons du vélo, choisis par Hugo Sport, pour en dresser le portrait dans son dernier ouvrage « Bad Boys du cyclisme ». Le profil de ces hommes de caractère pour Christian-Louis Eclimont, son auteur ? Avoir un trait singulier qui marque sa différence, une tête plus ou moins bien faite qui dépasse du peloton, une teigne dont on se rappelera les heures de gloire mais aussi les actes sans moral. C’est avec un plaisir coupable que l’on parcourt ces pages en se remémorant pourquoi on aimait tant les Marco Pantani, Richard Virenque, Laurent Fignon, Bernard Hinault. Des as du braquet avec du tempérament qui font partie de la mémoire collective. Chacun de ces portraits est écrit avec soin et raconte une histoire souvent punchy, parfois attendrissante. A l’image de ces sujets.
Bad Boys du cyclisme – Christian-Louis Eclimont – Hugo Sport – Disponible en librairie – 17,50 euros.