Ce Football Manager 2026 était attendu comme une Coupe du monde. Après deux ans d’absence, la référence des jeux de gestion sportive se targuait d’une refonte majeure au niveau graphique pour expliquer cette éclipse. C’est donc en posant les bases d’une nouvelle expérience pour les années à venir que le jeu développé par Sports interactive a pris place dans la vie des addicts voulant faire grimper leur équipe de bric et de broc sur le toit du monde. Malheureusement, ce changement de moteur a contraint le staff à opérer des choix drastiques au niveau du confort de navigation. Les puristes seront déboussolés par cette somme de régressions faites pour plaire au plus grand nombre, tandis que les néophytes apprécieront le rendu visuel des rencontres, nettement amélioré, et toutes les fonctionnalités qui font la profondeur de la saga. Cet opus, critiquable à sa sortie en raison de ses nombreux bugs d’affichage, ne cesse de s’améliorer grâce à la passion d’une communauté, désireuse de rendre l’immersion la plus totale possible. Communauté séduite par un sacré nombre de nouveautés, comme la nouvelle distinction entre la tactique avec et sans ballon ou l’arrivée enfin concrétisée du football féminin. Au final, les promesses, pas encore totalement tenues, laissent espérer des lendemains meilleurs. En espérant que les équipes de SI s’inspirent du PSG d’un certain Luis Enrique pour relever le défi…

Football Manager 26 – Sports Interactive – Test réalisé sur PC mais disponible sur PS5, Xbox One, Xbox Series X/S et Switch – 59,99 euros

La saison de Formule 1 s’est achevée dimanche sur un dénouement explosif. Jusqu’au dernier Grand Prix, Lando Norris et Max Verstappen ont lutté pour le sacre de meilleur pilote. Un bras de fer auquel Lewis Hamilton a assisté de loin, très loin dans sa Ferrari. Pourtant, lui aussi, a connu les joies des podiums, des meilleurs chronos en course et des couronnes de lauriers. Mais son premier exercice au sein de la Scuderia, dont il rêvait gamin, s’est révélé décevant et loin des attentes des tifosi (6e du classement général). Pour comprendre la déception du pilote britannique, Solar Edition remet à jour le magnifique album « Les années Hamilton », un voyage visuel saisissant au cœur de la carrière du septuple champion du monde. Découpé en quatre chapitres, l’ouvrage retrace le parcours du prodige sur le bitume, virage après virage, mais explore également sa dimension unique hors des circuits : jet-setteur reconnu, icône de la mode mais aussi figure emblématique du mouvement Black Lives Matter.  Une embarquée intime dans la vie d’un personnage qui aura marqué son sport d’une empreinte indélébile.

Les années Hamilton – Frédéric Ferret – Solar Editions / L’Equipe – 176 pages – 27 euros

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Chaque année, le numéro des plus belles photos de sport de L’Equipe Magazine est très attendu. Le quotidien de référence fait plus fort cet hiver en sortant, en collaboration avec Solar, un ouvrage des plus élégants regroupant mille clichés de légendes du sport. Des images qui racontent ces champions parfois mieux que des mots. Des captures mêlant scènes de compétition, instants de vie ou portraits saisis sur le vif tirés des archives photographiques du journal. Ce bel album est découpé en huit chapitres, chacun représentant quasiment une décennie sur quatre-vingt années de reportages sportifs. Chaque décennie à ses prodiges (Cerdan, Noah, Bolt ou Zidane), ses héros d’un jour, ses athlètes moins connus, anonymes et pionniers, entrés dans l’histoire en une fraction de seconde ou pour quelques centimètres. Mais c’est aussi le travail de ces photographes envoyés sur tous les stades de la planète qui est mis en valeur au fil de ce voyage visuel.

Les légendes du sport en 1000 images, par L’Équipe – Editions Solar – 448 pages – 44,90 euros.

Il est une star des réseaux sociaux. Ces vidéos spectaculaires tournées aux quatre coins de la planète font des millions de vues et inspirent des générations de vététiste. Pourtant, le nom de Kilian Bron n’est pas vraiment connu du grand public. Le pilote de 33 ans essaie de réparer cette anomalie en se lançant dans une autre aventure, littéraire cette fois-ci, avec la sortie de son autobiographie « Le vélo m’a sauvé », sorti aux éditions Flammarion. Dans ce récit intimiste, il y retrace son parcours, depuis sa découverte du vélo pour s’évader d’un contexte familial compliqué à ses récents exploits dans des endroits singuliers, en passant par son amour des montagnes, ses tournages, son étiquette de « casse-cou » qu’il refuse… « Ce qu’il partage avec nous dans ce livre, ce sont des sensations, des valeurs aussi : le goût de l’effort, l’appel du voyage, l’humilité et le respect du monde qui l’entoure », tease Martin Fourcade, préfacier de cet ouvrage inspirant. Difficile de trouver meilleur porte-parole pour inciter des curieux à s’intéresser à un autre maître de sa discipline.

Le vélo m’a sauvé – Kilian Bron (préface de Martin Fourcade) – Flammarion – 207 pages – 20 euros