Guy Novès a la gagne dans la peau. Même devant les Prud’hommes, le plus grand entraîneur de l’histoire du rugby français s’est toujours donné les moyens pour remporter ses bras de fer. Car l’idée de son autobiographie, intitulée « La tête haute », et sortie chez Hugo Sport, est née d’une désillusion qui l’a profondément blessée, celle de voir son rêve de conduire le XV de France jusqu’au Mondial 2019 anéanti. Une injustice, à ses yeux, dont il livre les détails dans la dernière partie de ce livre, qui revient sur sa carrière prolifique et son incroyable parcours. Car, résumer l’aventure du Toulousain à cette dernière expérience douloureuse, serait malhonnête tant ce technicien a marqué l’histoire de sa discipline. Dix titres de champion de France, quatre victoires en Coupe d’Europe, ça classe en effet un bonhomme, également réputé pour sa science du beau jeu. Alors, pour rendre au rugby ce qui lui a apporté, Guy Novès a écrit ce livre en forme de mémoires, histoire de transmettre les valeurs qui lui sont attachées. Un récit de vie bien loin du règlement de comptes.
La tête haute, mon autobiographie de Guy Novès (avec la collaboration de Jean-Louis Laffitte et Grégory Letort), Hugo Sport, 280 pages, 17,95 euros