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Un nouveau centre d’entrainement flambant neuf pour les Red Bulls

Après avoir erré de zone en zone autour de New York depuis plus de 18 ans à la recherche d’un terrain d’entraînement permanent, les New York Red Bulls ont enfin une complexe sportif qui leur appartient dans la ville de Hanover à quelques kilomètres de NYC.

C'est papa Mateschitz, qui détient  49 % des actions de la boisson énergisante Red Bull, qui régale
C’est papa Mateschitz, qui détient 49 % des actions de la boisson énergisante Red Bull, qui régale

Lorsqu’ils ont pénétré dans les lieux lundi dernier, Dax McCarty, Brandon Barklage, et Thierry Henry  étaient époustouflés par la modernité du centre. Passer de l’université de Montclair State à ce petit bijou que seul les grandes équipes en Europe peuvent se targuer d’avoir peut en effet en désorienter quelques uns.Trois terrains (deux pelouses naturelles, une synthétique), un grand salon de détente, une salle de musculation des plus modernes, un vestiaire somptueux, une salle de cinéma sont quelques uns des luxes que les Red Bulls disposent désormais. Peguy Luyindula est lui aussi conquis: « Je disais au coach Petke que même au Paris Saint Germain, ils n’ont pas ça ». Mike Petke était lui sans voix lorsqu’il découvrit un peu plus tôt son nouveau bureau: « C’est phénoménal. Je suis tellement honoré de pouvoir participer à cette évolution. J’ai encore plus envie de travailler et de progresser. Je pense que c’est pareil pour les joueurs. je ne pensais pas que cela arriverait un jour, comme je ne pensais pas qu’un stade serait spécialement construit pour nous en 2010 « .

Dietrich Mateschitz, l’homme d’affaire autrichien à la barre des Red Bulls régale ses employés depuis son arrivée en 2006 qui eux tardent à le remercier. Le manque de résultat ne le freine pourtant pas, bien au contraire, mais il mise dorénavant sur ce nouveau centre estimé à 14 millions de dollars pour changer la donne.

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Nouvelle franchise à NYC: les pro et les anti se font entendre

Le commissaire de la MLS Don Garber a laissé entendre que la vingtième franchise de MLS serait basée à New York City, et d’après plusieurs sources fiables l’équipe sera possédée par le propriétaire de Manchester City. Comme toujours, les fans et les médias partagent leurs opinions sur ce sujet et les débats entre les pro et les anti peuvent ainsi commencer…

Les partisans de cette rumeur sont clairs: un nouveau stade de soccer à New York City attirerait immédiatement de nouveaux prospects, découragés à l’idée de devoir aller dans le New Jersey pour voir jouer les New York Red Bulls. Le Queens, le lieu envisagé pour la construction du nouveau stade, est l’un des quartiers les plus diversifiés de la planète. Différentes communautés obsédées par le soccer habitent les environs et il ne serait pas difficile d’amener ces gens là au stade.Il y a aussi le bonus d’ajouter du piment dans la Ligue avec un nouveau derby. Une autre équipe rivale, cela hausse le niveau de compétitivité et accroit l’intérêt pour un sport dans ville. Même si la comparaison est précoce, l’exemple de la NBA est criant à NYC. La nouvelle rivalité Knicks / Nets est belle à voir, mieux elle est un facteur social. Avoir un autre équipe à New York, c’est le gage d’attirer d’autres « oustanding » joueurs. Jouer dans l’une des villes les plus populaires au monde est très excitant, et la réussite de Thierry Henry aux Red Bulls devrait en encourager d’autres à s’installer dans la Big Apple. Cela ne pourra que relever le niveau de la MLS.

Les sceptiques ont aussi quelques arguments à revendre. Le principal étant qu’il serait fou de créer une autre équipe à NYC alors que les Red Bulls ne parviennent pas à remplir leur stade de 25 000 places. L’équipe déjà établie peinant à rameuter des fans, pourquoi en créer une autre? Des villes comme Orlando en Floride ont construit une magnifique relation avec leurs fans qui sont aujourd’hui très nombreux et méritent donc plus. S’éloigner de New York permettrait d’étendre l’influence du soccer à travers le pays plutôt que de tout concentrer dans une région qui reste malgré les efforts effectués indifférente. D’autant plus que le Cosmos de New York se développe rapidement et on imagine qu’il intégrera la MLS à plus ou moins long terme. La route est encore périlleuse ; d’ailleurs un groupe composé de plusieurs avocats vient de s’opposer à la création d’un stade dans le Queens pour des raisons écologiques.

N’hésitez pas à donner votre opinion sur cette probable future nouvelle franchise à New York !

Henry a fait le show face à Montréal !

Le joueur au plus fort « Impact » cette nuit a été sans conteste Thierry Henry lors du duel au sommet de la conférence Est opposant New York à Montréal (2-1). Plus qu’une performance, Mister Henry s’est donné en spectacle.

« Voilà pourquoi il est encore sur le terrain. Je veux dire par là qu’il n’a rien perdu de son talent » se rattrape comme il peut Mike Petke, l’entraineur en chef des Bulls. « C’est juste un numéro de magie ce qu’il a fait ». Il se répète: « C’est pour ça qu’il est sur le terrain ».

Montréal a eu des opportunités de revenir mais n’a au final pu ternir le dernier numéro en date de Thierry Henry. Même une dernière grosse boulette du gardien New Yorkais Luis Robles n’a pas été suffisante pour retourner la situation et gâcher son show.

Les Red Bulls ont beaucoup inquiété la défense québécoise en première mi-temps sans pouvoir conclure. Bien servi à la 18ème minute par le très remuant Johny Steele, le magicien Henry montra ce qu’il avait sous le chapeau en s’infiltrant entre deux défenseurs sans que ces deux là ne le voit, mais il manqua de peu la cible.

Alors que les Red Bulls fatiguaient petit à petit de faire le show, Montréal réussissait à s’immiscer deux fois près de la cage de Robles. La première fois, Andres Romero fit tremblait la barre sur une jolie frappe enroulée. La deuxième fois, le gardien New Yorkais remporta un duel contre Nyassi.

Peguy Luyindula n’a pu savourer sa première titularisation que quelques minutes. 25 pour être précis. Blessé aux ischio-jambiers, il céda sa place à Fabian Espindola. Et ce changement fit beaucoup de bien aux Red Bulls. Sur un magnifique shoot de Eric Alexander qui s’échoua sur la barre de Perkins, le nouvel entrant Espindola récupéra la balle et se mua en assistant du magicien en offrant le premier but à Henry qui ne se privait pas de fêter le moment avec ses partenaires. Fait assez rare, il faut le souligner.

Marco Schallibaum appela alors Marco Di Vaio remplaçant d’un soir, le coach suisse voyant la situation empirer pour son équipe après une nouvelle offensive de Eric Alexander. La rentrée de la star italienne et ses appels de balle incessants rétablissait un certain équilibre et l’Impact remettait ainsi la pression sur New York. Mais sur un corner de Juninho, Henry tenta un numéro d’illusionnisme qu’il n’avait jamais essayé encore cette saison et le réussissait. Sa bicyclette trouva la lucarne opposée pour le plus grand  bonheur d’un stade envouté.

Di Vaio sur un énième appel de balle trompait le gardien de New York et diminuer l’écart, et dans les dernières secondes il faillit voler la vedette à Henry en touchant les deux poteaux sur un seul et unique tir. Tout le monde croyait alors au maléfice mais la gonfle ne franchit pas la ligne et l’entraineur New Yorkais pouvait savourait au coup de sifflet final. Même s’il dissimulait cette joie intérieure.

« Je n’ai rien à dire de spécial. Quatre victoires d’affilées… Cool ! Je ne suis jamais satisfait. Je pense que quand nous confisquons le ballons, quand nous avons cette volonté d’aller de l’avant, quand nous voulons créer du jeu, nous sommes très dangereux. Naturellement plus vous attaquez, plus vous êtes exposés. Surtout quand il y a une superbe équipe en face avec énormément de qualités. Mais nous avons plutôt bien défendu. C’est le cas depuis six matches. Ils ont fait le job. »

La victoire permet à New York de conforter leur première place de la conférence Est avec le Houston Dynamo. Les Red Bulls affronteront New England samedi en espérant une nouvelle fantasmagorie de leur prestidigitateur.

 

New York: la prochaine cible du Qatar?

Bon nombre de spéculations fleurissent dans les journaux sportifs américains depuis que Don Garber, le commissaire de la MLS, a organisé sa propre twitférence de presse (bit.ly/10nMqTm) il y a quelques jours sur la fameuse franchise qui sera dévoilée dans un peu plus d’un mois. La dernière en date a été publié par le New York Times.

Le Sheik mansour
Le Sheikh Mansour déjà propriétaire de Man City a fait de New York sa prochaine cible.

D’après l’article, le membre de la famille royale d’Abu Dhabi (qui possède déjà Manchester City), le Sheikh Mansour bin Zayed al-Nahyan, 42 ans, serait dans la phase finale des négociations engagées avec la MLS pour devenir le propriétaire de la deuxième franchise new yorkaise qui est favorite pour être la nouvelle équipe engagée dans le championnat.

Le Sheikh aurait déboursé 100 million de dollars pour s’approprier le club qui prendrait le nom du F.C New York City et qui débuterait en MLS seulement en 2016. C’est le double de la somme qu’avait dépensé le propriétaire de l’Impact Montréal. Les fonds privés pour financer le stade couvriraient un montant de 340 million de dollars. Il accueillera 25 000 spectateurs mais pourra en contenir 35 000 grâce à des aménagements et sera situé à Flushing Meadow Park.

Garber a repoussé la date où il doit dévoiler le nom de la nouvelle franchise. Initialement dans quatre semaines, la conférence de presse aura lieu finalement dans six semaines. La Ligue voudrait organiser la conférence de presse avant le 25 mai, date à laquelle Manchester City jouera au yankee Stadium contre Chelsea. Tout sauf une coïncidence donc..