Un but 100% frenchy. Thierry Henry montre ici qu’il a aussi un pied gauche sur cette longue balle de Le Toux. Il inscrit son 10ème but de la saison en battant le gardien de Chicago, Sean Johnson, futur gardien des USA. C’est une pépite, il pourrait d’ailleurs partir en Angleterre très bientôt.
Number 4 : David Beckham (Los Angeles Galaxy)
On dirait qu’il marque sur coup franc tant son geste est parfait. Putain David, tu t’en vas alors que tu fais ta meilleure saison depuis tes débuts en 2008 avec LA. C’est vraiment trop injuste.
Number 3: Ryan Johnson (Toronto FC)
Le jamaïcain qui joue maintenant à Portland effectue une jolie remontée de balle avec une conduite de balle un brin aléatoire et va placer un amour de ballon dans la lucarne du gardien autrichien de Seattle, Michael Gspurning.
Number 2: Jack McInerney (Philadelphia Union)
8 buts en 25 matches pour cet espoir américain à l’attaque d’une équipe très moyenne cette saison, dont ce but d’une précision épatante. Si mon chouchou n’avait pas marqué un but sublime, ce but serait Goal of the year pour moi.
Number 1: Fredy Montero (Philadelphia Union)
Voilà mon chouchou. Montero, 25 ans. Un très bon joueur qui aurait sa place en Europe. 13 buts en 2012. Toujours plus de 10 buts depuis qu’il évolue en MLS, c‘est à dire 2009. Malheureusement, il quitte les states pour rejoindre son pays, la Colombie. Merci Fredy. The show must go on
En bonus, le goal of the year de l’année 2011. Le chef d’oeuvre d’Eric hassli.
Vivement 2013 avec sûrement au moins un coup franc de Juninho Pernambucano. See U
Petite parenthèse pour vous montrer les 10 plus beaux buts de la saison passée, d’après moi. J’ai éliminé beaucoup de frappes de loin spectaculaires, car les gardiens en Major League Soccer ne sont pas top. On commence du 10ème au 6ème.
Number 10: Robbie Keane (Los Angeles Galaxy)
L’Irlandais signe ici son plus beau but de la saison, parmi ses 16, sur cette transversale de Juninho qu’il ajuste parfaitement. Toujours un régal de le voir célébrer ses buts de la même manière qu’avant. Ça nous rappelle le bon vieux PES !
Number 9: David Beckham (Los Angeles Galaxy)
On sent que le défenseur le plus proche de Beckham réalise son erreur de lui laisser autant d’espace sur cette action. Trop tard…
Number 8: José Villaréal (Los Angeles Galaxy)
Encore Los Angeles Galaxy. Il faut bien avouer que c’est l’équipe qui marque le plus de buts spectaculaires. Il est cette fois l’œuvre de José Villaréal sur un nouveau service parfait de Juninho. Villaréal, 19 ans, inscrit son premier but en pro quelques minutes après son entrée, lui qui jouait son 2ème match seulement en MLS. « What a way to score your first professional goal » José !
Number 7: Patrick Ianni (Seattle Sounders)
Seul but de la saison pour le défenseur à la queue de rat. C’est encore plus beau quand le commentateur annonce le buteur avant que Mauro Rosales ne tire le coup-franc.
Number 6: David Beckham (Los Angeles Galaxy)
La classique David Beckham, cette fois contre L’impact Montréal. Les supporters Québécois applaudissent et sont fiers d’en avoir vu un. En vrai. Juninho Pernambucano qui vient de signer à New York sera le digne successeur de Beckham dans cet exercice la saison prochaine.
La suite plus tard. Promis, beaucoup moins de Los Angeles Galaxy dans les cinq plus beaux buts !
Je voudrais vous parler de la création de ce tout jeune championnat qu’est la MLS et qui n’est arrivé qu’en 1996. 11 ans plus tôt, en 1985, son ancêtre, la NASL, pris à son propre piège, disparaît, ruiné et lâché par tous ses investisseurs. Le Soccer est mort, et personne ne croit à son exhumation. Retour sur la naissance de la National American Soccer League.
Goal! Le documentaire fait par la FIFA sur le Mondial 66 sera regardé par des millions d’Américains curieux qui ne connaissent pas ce sport
Juillet 1966. Wembley, Londres. Plus de 95 000 personnes assistent à la victoire de l’équipe hôte, l’Angleterre, contre la RFA (4-2) lors d’une magnifique finale de Mondial. Pour la première fois, un match de Coupe du Monde est diffusé à la télévision américaine et les audiences, sans être exceptionnelles, sont plutôt bonnes alors que les USA ne participent pas à l’évènement. Le soccer est loin d’être le sport le plus pratiqué dans les universités (contrairement à aujourd’hui !), et aucun championnat national n’existe alors. Quelques mois après la finale, un documentaire diffusé à la TV sur le Mondial 66 aura aussi un joli succès. Il n’en faut pas plus pour que les promoteurs sportifs américains n’entrevoient une brèche et ne s’activent pour réunir des investisseurs.
Deux ligues voient le jour en 1967. La United Soccer Association (USA) qui a le soutien de la FIFA, et qui réunit 12 équipes, et la National Professional Soccer League (NPSL) qui refuse d’adhérer aux conditions demandées par la United States Soccer Football Association (USSFA, fédération de l’époque). Cette dernière exige notamment le règlement de 25.000$ pour chacune de ses dix franchises. Faites le calcul.
Alors qu’une des deux ligues est en marche (USA), la seconde, qui était à l’arrêt, arrive à décrocher un contrat télé avec une des plus grandes chaînes de télévision nationale, CBS, grâce à un travail des promoteurs qui harcèlent les médias, et à des innovations proposées (instauration du système des points: 6 pour une victoire, 3 pour un nul, 0 pour une défaite). Cet énorme paquet d’argent qui arrive sur la table de la NPSL va servir à faire venir de nombreux joueurs de l’autre ligue et d’Europe, alors que le championnat est au point mort, et que surtout, ces transferts ne sont pas permis par la FIFA et l’USSFA qui soutiennent toujours l’USA.
La FIFA et la NPSL, le descendant de la MLS s’opposent en 1967
Les menaces de la FIFA sur les joueurs qui quittent la United Soccer Association n’y font rien, la petite ligue qui avait refusé de payer ne cesse de se développer grâce à un gros travail en interne et se dit prêt à se lancer ! Un an plus tard, en 1968 donc, la Fédération, le couteau sous la gorge, obtient la fusion des deux ligues. La NASL (National American Soccer League) est née. Elle est très largement inspirée de la NPSL qui s’était opposée à la FIFA et à la fédération américaine. 17 équipes sont fin prêtes !
Les débuts de la NASL, c’est la prochaine fois sur Majeure Ligue Football.
Après la saison régulière où les joueurs ne ressentent pas spécialement la pression du résultat, les cinq meilleures franchises de chaque conférence s’affrontent maintenant en playoffs. Une sorte de phase finale (comme en Ligue des Champions après les phases de groupe). Ces matches aller-retour ne font pas l’unanimité chez nous. Certains les aiment pour la montée progressive d’adrénaline. D’autres ne les apprécient guère en estimant qu’ils privilégient la forme du moment au détriment de la régularité sur une saison entière. C’est pourtant une spécialité bien ancrée dans la culture nord-américaine présente dans les autres sports majeurs.
Les playoffs: L’Ouest contre l’Est. Imaginez la même chose en France avec une conférence Nord et une Conférence Sud…
NBA, NHL, NFFL etc… Les Ricains adorent le système des playoffs car il leur offre des matches divertissants et spectaculaires. Les joueurs, eux, ressentent une grosse pression sur leurs épaules, qu’ils n’ont pas en saison régulière, puisqu’une erreur lors des playoffs peut mettre fin à la saison de leur franchise. Et ce n’est pas Rafa Marquez qui dira le contraire…Tout est remis en jeu à chaque match. Ailleurs, on préfère récompenser le champion par sa régularité sur toute une saison. Le seul vrai souci pour moi, c’est que ce système de playoffs fait affronter la meilleure équipe de chaque conférence en finale, alors que parfois, les deux meilleures équipes peuvent se retrouver dans la même conférence. C’est dommage. Retour sur les Playoffs de la saison 2012.
Conférence Ouest:
Salt Lake City cherche un buteur, mais ça ne sera pas Freddy Montero de Seattle apparemment
Le Real Salt Lake (2ème) connait une fin de saison compliquée et confirme ses grosses difficultés à marquer contre Seattle alors que lors des deux matches, les Sounders (3ème) sont pourtant réduits à dix. Seattle arrive finalement à scorer un petit but lors du match retour et gagne son ticket pour la finale de la Conférence Ouest. Le Real est prié de recruter un buteur pour la saison prochaine, merci.
L’autre demi-finale de la Conférence est la plus attendue. Le Montpellier des USA, San José Earthquakes, versus le tenant du titre, Los Angeles. Une demi-finale 100% californienne. San José marque un but sur le terrain de Los Angeles à la dernière seconde lors du match aller (0-1) et s’offre un boulevard pour aller en finale. D’autant plus que San José mène au bout de quatre minutes lors du match retour. Il faudrait un tremblement de terre pour que les Earthquakes n’aillent pas en finale…. Mais Robbie Keane fait parler son statut de joueur désigné à Los Angeles pour inscrire un triplé et dégoûter définitivement San José, auteur d’une incroyable performance en MLS cette saison et qui sort donc dès les demi-finales. (1-3).
Robbie Keane on fire lors des playoffs
La finale de la Conférence oppose donc Seattle à Los Angeles, et le Keane is back. Un doublé au match aller (3-0), et un but au match retour permettent grandement à Los Angeles d’accéder pour la deuxième fois d’affilée à la grande finale de la MLS Cup, malgré la victoire de Seattle au match retour (2-1). Robbie Keane ne saute pas, n’est pas marseillais, mais se gave littéralement durant ces playoffs !
Conférence Est:
A l’Est on assiste à l’élimination surprise des New York Red Bulls dès les demi-finales contre DC United. Un match nul à l’aller et une défaite au retour que les supporters mettront sur le dos de Rafael Marquez, expulsé bêtement, et de l’entraineur suédois Hans Backe, pas prolongé à la tête des désormais Dead Bulls.
Il ne faisait pas bon d’être en tête de sa Conférence puisque Kansas City sort de la compétition plus tôt que prévu à cause d’un match aller totalement loupé (2-0). La victoire au match retour ne changera rien. Houston est en finale de Conférence. Les Blues nourrissent de gros regrets car avec San José, ils étaient les favoris au vu de leur saison. Le Sporting se rattrape tout de même avec la Coupe des USA, mais elle n’a pas la même saveur que la MLS Cup.
Will Bruin (23 ans), grand artisan de la réussite de Houston
Le Dynamo de Houston, auteur d’un début de saison catastrophique ne cesse de monter en puissance et s’impose en finale de la Conférence Est contre DC United à l’aller (3-1) et assure au retour (1-1) malgré un but de Branko Boskovic. Le joueur désigné de DC fait d’ailleurs ses adieux au RFK Stadium de Washington ému ce soir là, magnifique enceinte de 45 000 places.
La MLS Cup
C’est le nom donné à la grande finale des deux vainqueurs des deux conférences. L’affiche de la finale de la Coupe MLS est la même que celle de l’an dernier : LA Galaxy – Dynamo Houston. Le match se joue à guichets fermés à Carson au Home Depot Center, le Stade du Los Angeles Galaxy, puisqu’il est le tenant du titre. Beckham joue son dernier match avec la franchise de Los Angeles. Et il est en grande forme…
Le mieux est de regarder le résumé du match. J’adore la scénarisation/réalisation de l’avant match ! Ça, c’est les States !